Chronique de Véronique Suissa, Présidente de l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA)
Véronique Suissa analyse de façon détaillée de la réflexion qui a conduit la plateforme Doctolib à exclure 5700 praticiens bien-être. Cette décision paraît justifiée notamment du point de vue de la sécurité des usagers, pour autant elle ne clôt pas le débat.
Si exclure les pratiques « hors normes » est un choix raisonnable, pour le reste, il n’y a pas de réponse unique et univoque. Exclure des praticiens potentiellement titulaires d’un « diplôme reconnu » par le ministère du travail est l’un des points d’incohérences dans la mesure où cette reconnaissance est affichée comme « l’élément de repère » de la plateforme. Pour autant, maintenir des praticiens « non soignants » quand bien même diplômés, aurait aussi été une source de confusion tant que la plateforme affichait son orientation « purement médicale ».
V. Suissa